La fois dernière, Boubacar a expliqué que notre relation avec Dieu, dans le cadre de l’accomplissement de son œuvre, se caractérise par une collaboration étroite et privilégiée : nous sommes ouvriers avec Dieu. Illustrée par la vie du disciple Pierre, cette collaboration se manifeste au travers de plusieurs étapes : un appel, une formation et surtout un baptême de feu. Ce baptême dans le Saint-Esprit est le moyen par lequel Dieu

nous équipe pour que nous puissions être à la hauteur de la tâche. Et cet équipement que constitue le Saint-Esprit est d’une nécessité absolue.

Une nécessité pour accomplir l’œuvre de Dieu

Pour aborder ce thème essentiel, Boubacar nous invite à ouvrir la Parole dans l’Évangile de Marc, chapitre 16, versets 19 à 20.

« Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient. »

Il est écrit que le Seigneur et les disciples étaient dans une relation de collaboration, telle qu’elle était voulue par Dieu, et que des prodiges accompagnaient cette coopération. Quelle merveilleuse nouvelle est-ce tandis que nous croyons qu’il n’y a en Dieu pas la moindre ombre de variation. Si Dieu l’a fait avec les chrétiens de l’église primitive, à plus forte raison il le fera avec nous, chrétiens de la fin des temps, car nous en avons assurément besoin.

Puis Boubacar nous invite à lire le passage en Actes 19 : 1-7. Paul arrive à Éphèse et demande aux disciples qui y résident : « Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ? »

Paul parle ici du baptême dans le Saint-Esprit, et pas simplement de la réalité de sa présence en chacun de nous. Le Saint-Esprit vient en nous lorsque nous avons été régénérés suite à notre repentance et notre conversion, et ce afin de nous rendre conforme à l’image de Jésus. Pour autant, le baptême dans le Saint-Esprit est une autre expérience.
Certes, le salut est gracieusement obtenu par notre repentance et notre marche obéissante et fidèle dans la foi. Mais qu’il serait regrettable que nous nous en contentions. D’enfants, Dieu veut faire de nous des ouvriers pour que sa volonté soit faite sur terre de la même manière qu’elle est faite au Ciel. Mais pour être des ouvriers « fructueux », le Saint-Esprit est plus que nécessaire car toutes nos capacités et compétences humaines ne seront jamais suffisantes.

Un encouragement

Alors, avez-vous été baptisés dans le Saint-Esprit ?

Cette question est un encouragement. Ceux qui n’ont pas vécu cette expérience sont invités à la vivre et ainsi à expérimenter la puissance surnaturelle de Dieu car toutes les choses surnaturelles s’accomplissent par le Saint-Esprit. Le livre des Actes des Apôtres déborde de manifestations divines et de prodiges. Quant à ceux qui l’ont reçu, mais qui ne voient pas les miracles, ils sont invités à être remplis continuellement du Saint-Esprit, c’est-à-dire à en rester remplis.

Un besoin urgent

Les derniers jours approchant, il y a urgence à ce que l’Église contemporaine revive l’expérience de la Pentecôte. Les rangs de ceux qui ne sont pas sauvés sont trop gonflés. Notre génération a un besoin vital de connaître Jésus-Christ. Rappelons-nous, nous sommes les ouvriers de la onzième heure. Le temps est compté. Il faut se mettre à l’œuvre. Ne manquons pas cette expérience. Ne nous donnons pas l’occasion d’avoir des regrets, même si nous sommes sauvés. Nous avons donc besoin du baptême dans le Saint-Esprit. Le besoin est aussi urgent pour l’Église elle-même, car le Saint-Esprit nous avertit par le biais des prophéties.

Quelles en sont les conséquences ?

Boubacar cite quelques-uns des effets du baptême dans le Saint-Esprit : puissance dans le témoignage, la prédication et la persécution. La timidité est repoussée car l’Esprit nous ceint de force, de sagesse et d’amour. Le surnaturel devient alors une réalité quotidienne (le parler en langues et les prophéties, entre autres et non exhaustivement). Cette expérience du baptême dans le Saint-Esprit change d’ailleurs notre adoration, notre manière de servir, de louer et de prier. Elle décuple notre soif des choses du Royaume de Dieu et nous affranchit de l’esclavage de la chair. Enfin, lorsque nous sommes remplis du Saint-Esprit, notre croissance spirituelle s’accélère.

En conclusion, le pasteur veut nous rappeler qu’il s’agit d’une expérience simple. Les conditions pour le recevoir sont les suivantes :
- Se repentir et reconnaître Jésus comme Seigneur et Sauveur
- Suivre Jésus
- Demander et croire que c’est possible
- Avoir soif (c’est-à-dire désirer ardemment)
- Persévérer dans sa demande

Dieu travaille avec nous, par son Esprit. Puissions-nous, chaque jour, recevoir et être rempli du Saint-Esprit, afin d’être les témoins de Jésus, comme celui-ci nous l’a demandé, parce que le Seigneur confirme sa Parole. Ranimons le don de Dieu !