Boubacar oppose ce matin la sentence suivante « Dieu pour tous, Dieu pour chacun » à une sentence qui illustre ce que pense le monde à l’égard de Dieu « Dieu pour tous, et chacun pour soi ».

Pourquoi un tel raisonnement de la part du monde ? En quoi est-il entièrement opposé à l’amour de Dieu ? Pour nous aider à comprendre,

Boubacar nous propose une lecture illustrative dans l’Evangile de Luc, chapitre 13, versets 1 à 5.

« En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices. Il leur répondit : Croyez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu'ils ont souffert de la sorte ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu'elle a tuées, croyez-vous qu'elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. »

A la lecture de ce passage, on pourrait croire que Dieu souhaite que nous mourions mais ce n’est pas du tout dans son intention puisqu’il a donné son unique fils afin que quiconque qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. C’est donc tout le contraire, Dieu veut pour nous une vie éternelle.

Dieu n’est ni lointain, ni conceptuel. C’est un être vivant qui s’est fait proche des hommes au travers de Jésus, manifestant ainsi son amour et son existence. Alors pourquoi tant de gens ont des difficultés à croire cela ? Voyons ensemble les obstacles qui se dressent.

Obstacles à la foi

Les nombreuses catastrophes coûteuses en vies humaines qui frappent notre époque bouleversent les hommes et suscitent des interrogations et des raisonnements : si Dieu existait, il ne laisserait pas faire tout cela.

En sus des catastrophes, les drames de la religion viennent noircir le tableau. Des hommes, au nom de Dieu, commettent des atrocités et des barbaries inconcevables. Le sang versé au nom de la religion est énorme, et ce depuis des siècles. Comment peut-il alors y avoir un bon Dieu ?

Mais il n’y a pas seulement les circonstances qui poussent l’homme à ne pas croire. Par son inclination à se comparer aux autres, l’homme se sert des agissements d’autrui comme d’un prétexte pour ne pas croire, pour penser qu’il est meilleur que ceux qui meurent et ainsi s’innocenter, et que c’est le jugement de Dieu qui s’abat sur eux.

Réponses de Jésus

Mais Jésus connaît tous ces raisonnements et les réfutent.

Dieu n’est pas le bon Dieu, mais il est le Dieu très bon. Il ne veut pas le jugement et la condamnation de l’être humain comme Boubacar l’a rappelé en introduction, en faisant référence à Jean 3 : 16. Jésus n’est pas venu pour condamner le monde, mais pour le sauver. A ceux qui disent que les catastrophes naturelles sont l’illustration du jugement de Dieu, Jésus répond que le jugement de Dieu n’est pas encore venu.

Par ailleurs Dieu ne veut pas que nous nous servions de ce que les autres font pour justifier notre refus de croire. Nous ne sommes pas dépendants des autres dans notre rapport avec Dieu. Les autres n’ont pas à interférer. Enfin, à ceux qui seraient tentés de penser que ceux qui meurent sont pires qu’eux, Jésus répond que tous sont pécheurs et que la juste mesure à laquelle se comparer n’est pas autrui mais Dieu, car lui seul sera le juge.

Enfin, Dieu veut nous aider à comprendre que les malheurs, les souffrances et les calamités qui frappent les hommes ne sont pas de son fait. Il s’agit en réalité des répercussions du péché. Lorsqu’il est entré dans la création parfaite de Dieu, il a apporté avec lui la dysharmonie, le dysfonctionnement qui génère toutes ces conséquences douloureuses et nuisibles au bien-être de l’homme. Même la terre soupire après le renouvellement nous dit la Bible (Romains 8 : 22).

Le salut par Jésus-Christ

Dieu est pour tous, Dieu est pour chacun. Le salut est pour tous, le salut est pour chacun, car tous sont pécheurs et chacun est pécheur. Mais comment bénéficier de ce salut ? Par le seul moyen qui est Jésus.

Ce que Jésus a accompli, sa mort à la croix, permet à chacun d’entre nous d’être rendu juste devant Dieu, l’unique juge, en recevant le pardon de nos péchés et en effaçant toute condamnation. Jésus a payé à la place de tous. Tout est retombé sur lui, toutes les iniquités, tous les péchés, toutes les souffrances.

Dieu veut notre salut car il nous aime. Il nous invite vraiment à croire en lui et à faire de Jésus notre Seigneur et Sauveur pour nous sauver de la perdition certaine qui attend les pécheurs.

Dieu n’est pas contre nous. Les circonstances évoquées plus haut sont là pour nous détourner de la vérité et de la vie. C’est son désir le plus cher de nous sauver. Agrippons la main qu’il nous tend et abandonnons nos raisonnements. Dieu est pour tous, Dieu est pour chacun.