• Dimanche
    Cultes à 9:00 et 11:00
    Cultes des enfants à 9:00 et 11:00
    Mardi
    Réunion de prière à 19h30
  •  
     
     
    Adresse : 12 rue des Beaux soleils, 95520 Osny
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    La Citadelle, votre église évangélique de Cergy Pontoise, vous souhaite la bienvenue !

 Culte du mardi 14 mai 2024

 

Le message sera retransmis en direct sur YouTube dimanche à partir de 09h30 et mardi à 20h00 (cliquez sur l'image ou ici).


Deux cultes en présentiel tous les dimanches  : 09h et 11h

Deux cultes pour les enfants sur les memes horaires

Réunion de prière et partage biblique tous les mardis : 19h30


Donnez-nous de vos nouvelles à l'adresse contact@monegliseacergy.com

 

 

La Citadelle votre église évangélique de Cergy Pontoise 12 rue des beaux soleils 95520 Osny vous souhaite la bienvenue !

David Mastriforti

Principes de croissance (3)

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David commence ce troisième « chapitre » en nous faisant comprendre que le message de l’Evangile, à l’heure d’une société abondamment sollicitée par quantité d’informations, est victime d’une concurrence sévère qui le noie et inhibe son attractivité. Alors comment faire pour que ce message ne reste pas inaudible ?

La Bible nous apporte la réponse au travers de plusieurs passages : Philippiens 2 : 5-11, 1 Corinthiens 2 : 1-5, 13 et 15-16. De manière plus prosaïque, la pensée pourrait s’exprimer ainsi : soyons le message avant de le donner. Arrêtons de jouer à l’Eglise mais soyons l’Eglise.

Mais pour comprendre cet impératif d’incarnation, il est intéressant de s’attarder sur l’incarnation de Dieu fait chair, Jésus.

Le mystère expliqué de l’incarnation

L’incarnation de Christ est expliquée par Jean 1 : 14: « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité […] »

C'est-à-dire que la Parole a vécu, « a planté sa tente » au milieu de nous. Le ministère de Jésus est précédé de trente ans de vie commune et quotidienne avec les hommes. Il a appris à les connaître et a tout partagé avec eux.

Paul nous parle de cette incarnation comme d’un mystère (1 Timothée 3 : 16) : une nature humaine et une nature divine se sont unies en un seul. Jésus est homme pour nous comprendre (dans nos faiblesses, dans nos souffrances, etc). Il a été semblable à nous en toutes choses, si ce n’est qu’il n’a jamais péché. Ainsi, il rend témoignage à la vérité et nous dit qu’il est possible de vivre la vie chrétienne. Mais Jésus est aussi Dieu pour nous sauver, Dieu pour nous délivrer de la puissance du péché et de la mort.

Cette vérité que nous connaissons est cruciale. C’est pourquoi elle est la cible d’attaques de l’ennemi. Certains courants de pensée ont refusé la divinité de Christ, comme l’arianisme, ou à l’inverse son humanité, comme le gnosticisme. Même si ces idéologies ne sont plus d’actualité aujourd’hui, des chrétiens peuvent insister davantage sur l’humanité (les chrétiens activistes qui exercent un christianisme social à outrance en oubliant notre espérance, notre identité et le fondement de notre vie) et d’autres sur la divinité (les chrétiens spiritualistes qui invoquent Dieu à tout instant et qui interprètent les pensées divergentes d’autrui comme des attaques du Diable si elles sont contraires aux leurs, mais qui manquent de maturité spirituelle).

Proclamer que Jésus est fils de Dieu est aussi essentiel pour notre foi que proclamer qu’il est fils de l’Homme. Jésus a été un homme réel comme chacun de nous, rappelons-nous en.

Mais si Dieu s’est fait chair, que devons-nous comprendre pour notre vie ? Qu’est-ce que cela implique ? Comme David le rappelait en début de message, nous aussi nous devons incarner.

« Être Jésus », l’esprit de l’incarnation

Étant déjà dans la chair, ce que nous devons incarner est la vérité de l’Évangile. Paul disait « Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. » (Philippiens 3 : 17) N’est-ce pas propre à chacun que d’avoir envie de reproduire le caractère et le comportement d’une personne qui incarne vraiment Jésus ?

« […] Celui qui m'a vu a vu le Père […] » (Jean 14 : 9) Alors ? Ceux qui nous voient, voient-ils Jésus ?

Pour incarner, il est important de bien comprendre l’état d’esprit qui doit nous animer. Et c’est en regardant à Jésus que nous pouvons mettre en évidence deux états d’esprit primordiaux.

Un esprit d’humilité

Jésus s’est dépouillé de toute apparence divine. Il n’a pas profité de son égalité avec Dieu pour imposer quoi que ce soit ou pour se glorifier.

L’orgueil est l’esprit contraire. Mais le péché que représente l’orgueil ne se résume pas à des fanfaronnades. Il est subtil (mais non moins iniquité) et s’exprime par de nombreux aspects : le refus d’être enseigné, celui de pardonner, la jalousie, la critique (abaisser pour s’élever), la timidité excessive (qui masque la peur du regard d’autrui et donc la peur de voir sa fierté écorchée), la comparaison nécessairement avantageuse, la conviction d’être indispensable, d’être infaillible, le sentiment de supériorité morale, l’hypocrisie (qui cherche à masquer la véritable nature avec ses défauts et ses faiblesses), l’orgueil spirituel (« Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? » (1 Cor 4 : 7)), etc.

Comment pouvons-nous donc être des témoins avec cet état d’esprit ? Avec, nous sommes condamnés à n’être que des juges. N’y aura-t-il pas un décalage entre ce que nous proclamons, c’est-à-dire nos convictions, et ce que nous incarnons ? Les gens du monde nous verront arriver avec un esprit de jugement et de supériorité qui sera complètement contre-productif.

Regardons plutôt les autres comme étant supérieurs à nous ! Nous ne pouvons que témoigner de la grâce de Dieu.

Un esprit de service

Mais Jésus est aussi venu avec un esprit de service. Philippiens 2 : 7

Il a exécuté les tâches des esclaves, des serviteurs les plus bas de la société de l’époque.

Véhiculer un message, et a fortiori le message de l’Evangile, nécessite une démonstration car c’est ce que les gens attendent. Or, bien que ce que l’on dit soit important, l’impact du message est substantiellement conditionné par notre attitude. Que communiquons-nous ?

Dans sa deuxième épitre aux Corinthiens, Paul a précisé que les gens font plus attention à ce que nous sommes qu’à ce que nous disons. C’est pourquoi il nous exhorte à revêtir certaines attitudes (joie, vie, enthousiasme, gestion dans les moments difficiles, encouragement, etc).

Le seul Jésus que les gens connaissent, c’est nous. Et la seule Bible qu’ils lisent, c’est nous ! A notre époque contemporaine, les gens n’ont plus le même arrière-plan que les générations précédentes. Nous sommes la seule connaissance qu’ils ont de Dieu.

Paul nous demande de nous revêtir du Seigneur Jésus-Christ ! (Romains 13 : 14)

Le message de la croix

Philippiens 2 : 8 : « et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. »

Le message de la croix est un esprit de renoncement et de sacrifice. Evangéliser, c’est parler et vivre le langage de la croix. Celui-ci est plus que des paroles. En effet, la vie de Christ dans son intégralité est un message. Il a incarné la pensée de Dieu. Sa mort est un enseignement. Sa mort nous donne la vie.

La mort que nous expérimentons par les combats, les souffrances et les persécutions, elle aussi produit des semences de vie. Mais pour vivre cela, il faut savoir renoncer et déranger.

Au premier siècle, les chrétiens étaient un sujet de scandale car toutes les populations avaient des dieux, et chacun croyait que tous les dieux étaient vrais. Chacun apportait un culte au dieu qu’il voulait. Mais les chrétiens n’ont pas accepté ce système et ont subi la persécution.

C’est à cela que ressemble la vie chrétienne. C’est une vie de disciple et de témoin qui suit Jésus jusqu’à la mort.

Mais pour incarner Jésus Christ, nous avons besoin de changer de mentalité par la repentance. L’incarnation, nous en avons la certitude, en plus d’être notre objectif et d’être conforme à la volonté de Dieu, est la meilleure manière pour transmettre le message de l’Évangile et pour permettre à l’Église de croître. Nous en avons besoin.

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