David Mastriforti nous invite à poursuivre son partage de la semaine dernière sur le thème du changement, en nous intéressant cette fois à l’adage « nous récoltons ce que l’on semons » (ou la loi de la moisson et des semailles).

Nous avons précédemment vu l'importance de changer nos habitudes, que nous prenons parfois sans nous en rendre compte, mais aujourd'hui nous allons nous pencher sur certains principes qui vont nous aider à changer de mentalité. Le premier grand principe que nous allons étudier est le suivant: nous récoltons ce que nous semons.

Attention, ce principe est à double tranchant. 

En effet, nous vivons dans une génération qui veut tout - une belle famille, une maison spacieuse connectée, un travail bien payé, faire du sport, aller à l'église et faire toutes les activités – mais nous avons du mal à faire du tri dans nos choix et nous agissons alors dans l'urgence et l’immédiateté.

UNE VIE BENIE PLUTOT QU’UNE VIE BIEN REMPLIE

Avec ce principe, la Bible répond aux besoins de notre génération dite "multi-optionnelle", qui ne sait plus donner de la tête. La Parole de Dieu nous pousse à faire les choix essentiels afin d'avoir une vie bénie plutôt qu'une vie bien remplie.

Nous allons centrer notre lecture sur trois textes :

Osée 8:7 "Puisqu'ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête". Dans ce texte, le vent fait référence aux idoles vers lesquelles le peuple d’Israël s’était tourné.  

2 Corinthiens 9:6 "Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment, moissonnera abondamment. "

Galates 6:8 "Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un home aura semé, il le moissonnera aussi." (avertissement)

De ces textes nous pouvons tirer trois autres principes: (1) Chaque acte a ses conséquences,  (2) Notre avenir dépend de nos choix d'aujourd'hui, et (3) Notre investissement portera des fruits.

CHAQUE ACTE A SES CONSEQUENCES

Beaucoup de personnes ne se préoccupent pas de ce qu'ils sèment. Pourtant ce principe est assez basique : si nous semons des épines, nous récoltons naturellement des épines.

C'est implacable que nos actes auront des conséquences. Par exemple, si nous sommes méchants envers les autres, nous n'aurons pas d'amis. Si nous ne prenons pas soin de notre corps en nous droguant ou buvant, nous allons avoir des séquelles.

Quand les conséquences douloureuses arrivent, nous accusons tout de suite le Diable. Or, il n'attend que cela, mais nous devons également prendre part à nos responsabilités.

Toutefois, fort heureusement ce principe va dans les deux sens. Si nous faisons les choses bonnes, si nous sommes fidèles, généreux, etc., nous réussirons. Si nous mettons Dieu en premier, Il nous ouvrira de nouvelles perspectives et nous pourrons grandir dans la foi, la sagesse et l'amour.

Il n’y a pas d’hasard dans la réussite, et nous pouvons voir des exemples de cette mise en pratique de ce principe.

Le premier exemple est celui de Laure Manaudou qui a 17 ans avait remporté énormément de médailles et compétitions. Cependant, cette réussite a été gagnée par un  entraînement strict et difficile, avec un entraîneur dur avec elle. D’ailleurs, quand elle s’est « relachée », elle n’a pas connu la même réussite.

Un deuxième exemple est le fait que les statistiques ont démontré que 70% des gens les plus riches de la planète ne sont partis de rien. Ce qui veut dire qu’ils ne sont pas croisés les pouces pour réussir, ils ont dû se former, travailler d’arrache-pied, etc., ils n’ont pas attendu que tout leur tombe dans les mains.

Un troisième et dernier exemple est celui de Hudson Taylor qui était missionnaire en Chine à l'époque de la guerre de l'opium. Tout jeune, il pensait que les prédications étaient déconnectées de la réalité, mais il s'est ensuite engagé avec Dieu et a reçu l'appel de la Chine. Afin de se préparer pour son long périple, Hudson Taylor a commencé des études de médecine et en parallèle il a créé un lexique de médecine en chinois qui se révélera utile là-bas. A 18 ans, il est arrivé à Shanghai et a prêché en chinois dans les campagnes. Cependant, il a dû rentrer en Chine car il était au bord de l'épuisement, mais à son retour en Chine il était accompagné de 14 autres missionnaires. A sa mort, 700 missionnaires étaient en Chine et avait reçu le surnom d’apôtre de la Chine.

NOTRE AVENIR DEPEND DE NOS CHOIX D’AUJOURD’HUI

Le deuxième principe à tirer est que nous ne réalisons pas toujours que la personne que nous sommes aujourd'hui est ainsi à cause de nos choix d'hier.

Nous faisons tous les jours des choix.  Deutéronome 30:19: "...choisi la vie..."

Genèse 2:8-9 (cf., Proverbe 3:18) nous enseigne que Dieu a mis l'homme dans un bel environnement mais Il lui a donné un contrat. La première clause est relative à l'arbre de vie: Dieu donna à l'homme de profiter de la vie. L'homme pouvait profiter de tous les arbres du jardin, mais la deuxième clause était qu’il lui était interdit de toucher à l'arbre du bien et du mal. L'homme était donc responsable dans le fait de rompre le contrat avec Dieu.

Nous sommes responsables de notre vie. Nous pouvons par exemple choisir de pardonner, ce qui n’est pas chose aisée mais qui débouche sur une vie libre et épanouie, ou bien de ne pas pardonner et vivre alors dans l'amertume.

Cela s’applique également au fait que nous devons être cohérent avec nos ambitions. Si nous désirons devenir musicien ou footballer, il faut s'entraîner quotidiennement; si nous voulons devenir médecin, il faut bosser ses maths et science.

INVESTI AFIN DE PORTER DES FRUITS

Le troisième principe est que lorsque nous nous investissons, cela portera des fruits. Il ne faut jamais abandonner, mais être persévérant car nos efforts vont porter des fruits. Prenons les exemples de Joseph qui devint ministre de Pharaon, ou Daniel qui sans compromis devint le conseiller de empereur de Perse. Il y a tant d’exemples dans la Bible à ce sujet.

On récolte que lorsque l'on s'aime...

Oui, nous devons prendre conscience de nos choix et à semer, mais ce qui nous pousse dans ce sens c'est la force de l'amour.

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