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La gloire de Sa grâce
Paul tenait à la gloire de Dieu plus qu’à sa vie même. On se souvient de son attitude et de celle de Barnabas, lorsqu'à Lystres, après avoir prêché la Parole et guéri un homme impotent, les deux apôtres déchirèrent leurs vêtements et se précipitèrent dans la foule, qui les prenaient pour des dieux, en criant qu’ils n’étaient que des hommes. Usurper la gloire qui revient à Dieu était impensable pour l’apôtre des païens.
Ainsi, il s’évertuait à prêcher un Christ crucifié, suffisant pour le salut de quiconque croit. Il proclamait la bonne-nouvelle de la grâce de Dieu, et s’opposait à l’idée d’un salut basé sur le principe des œuvres. Pour lui, le principe de la foi et le principe des œuvres étaient, comme deux lignes parallèles qui ne se rencontrent jamais, comme deux principes totalement opposés l’un de l’autre. Embrasser l’un signifiait exclure l’autre, adopter l’un signifiait abandonner l’autre.
Pourquoi une telle radicalité chez Paul ? Parce qu’il tenait plus que tout, à rendre la gloire qui revient à Dieu seul. Paul savait que seul le message de la grâce de Dieu, offrait, non seulement, aux pécheurs l’assurance du salut, mais également, préserverait l’homme d’usurper la gloire qui revient au Seigneur. En effet, si le salut est une grâce alors il n’y a plus de raison de faire le fier.
Le texte d’Éphésiens 2.1-10 sur lequel se basera la prédication du dimanche 04 Novembre, nous rappelle ce que nous avons dit plus haut.
Dans cette section de l’épître, Paul va premièrement rappeler à ses auditeurs ce qu’ils étaient avant de connaître le Seigneur. Ensuite, il leur rappelle que le salut est une grâce que Dieu accorde et que celui-ci ne s’obtient pas par les œuvres. Enfin, il écrit à ses auditeurs qu’ils sont l’ouvrage de Dieu, que c’est Dieu qui les a créés en Christ et que c’est lui aussi, qui a préparé d’avance des œuvres bonnes pour qu’ils les pratiquent.
Il écrit ceci, dans le but de magnifier la grâce de Dieu et finalement de rendre toute la gloire à Dieu. Il enlève, par la même occasion, toutes causes d’orgueil dans le cœur de ses auditeurs.
En résumé :
Pas de fierté, car nous étions comme les autres
- Nous étions morts
- Nous étions de leur nombre
- Nous étions par nature voués à la colère
Une action : Souviens-toi de ce que tu étais.
Pas de fierté, car Dieu est la seule cause de notre salut
- L’amour de Dieu la cause de notre salut
- Par la grâce de Dieu
- Pas en vertu des œuvres
Une action : crois seulement.
Pas de fierté, car nous sommes son ouvrage
- Nous sommes son ouvrage
- Créés en Jésus-Christ
- Des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance
Une action : Marchez dans ces œuvres bonnes.
Poutr aller plus loin
Pourquoi se souvenir de ce que nous étions ? Les Israélites devaient se souvenir de la Pâque chaque année. C’était non seulement l’occasion pour eux de se réjouir de la délivrance obtenue, mais également de se souvenir de leur condition d’esclaves. Songeons à la sainte cène. N’est-elle pas le souvenir de la mort du Seigneur et par conséquent de ce que nous étions des pécheurs ?
Qu’est-ce que ce devoir de mémoire produira en nous ?
Quel lien entre la grâce de Dieu, sa gloire, l’assurance de mon salut ?
Quel lien entre les œuvres, la fierté, le manque d’assurance quant à mon salut ?
Dans les versets 8-10, Paul parle de la marche chrétienne, qu’on peut appeler également la sanctification. On peut se demander si : « La sanctification, œuvre de Dieu ou celle de l’homme ? Comment comprendre la place de l’effort humain dans le processus de sanctification ? ».
La place des œuvres bonnes dans la vie du chrétien.
Est-ce qu’il m’arrive d’être fier de moi-même ? Quelles en sont les raisons ? Ai-je l’habitude de rendre la gloire à Dieu ? Est-ce que réalise que c’est Dieu qui opère en moi le vouloir et le faire ?
Est-ce que la grâce de Dieu fait l’objet de ma méditation, est-ce que j’y réfléchis régulièrement ?