Une tasse de thé

Une tasse de thé

 

Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l'accomplissement jusqu'au jour de Jésus-Christ. Philippiens chapitre 1 v6

Voici une petite histoire qui ne vous laissera pas indifférent .....

Un couple est allé dans un magasin d’antiquité et a vu une magnifique petite tasse à thé tout en haut d’une étagère, ils voulaient l’acquérir .....Quand tout à coup la petite tasse se mit à parler.

«  Vous voyez, je n’ai pas toujours été comme cela, je me rappelle l'époque ou, avant d'être une tasse, je n'étais qu'une boule d'argile. Un jour, mon maitre s'empara de moi puis se mit à me frapper de ses mains, a me modeler.  Cela me faisait mal et je le suppliai d'arrêter mais il se contenta de me sourire en disant : " pas encore ! "

J'avais si mal au cœur que je croyais que ma fin était venue. Heureusement, il finit par me sortir de là ! Puis il me plaça sur un tour de potier et me fit tourner, tourner... j’ai dit « sors-moi d’ici, je ne supporte pas ça », il m’a regardé et il m’a dit « pas encore ! »

Finalement j’ai pris une autre forme.

Je ne comprenais pas pourquoi il voulait me faire entrer dans un grand four et il a dit quelque chose au sujet de la « première cuisson ».
Alors, je hurlai, je le suppliai d'arrêter, de me faire sortir.
A travers la porte vitrée, je distinguais encore son visage, et je le vis me sourire et hocher la tête, en disant : " pas encore ! "

Puis soudain, me saisissant, le maitre se mit à me poncer et à me brosser.  Il prit un pinceau et me badigeonna de toutes sortes de couleurs.  Les vapeurs étaient si fortes que je cru m'évanouir. Je l'implorer d'arrêter, mais avec le même sourire, il me dit à nouveau :" pas encore ! "

C'est alors qu'il me plaça dans un autre four, deux fois plus chaud que le premier.

Cette fois, j'allais suffoquer, j'en étais sure. En larmes, je le suppliai, mais, une fois de plus, il se contenta de me sourire en disant :" pas encore ! "

A ce moment-là, la porte s'ouvrit toute grande et le maitre annonça :" maintenant ! "

Il me prit sans ses mains et me déposa sur une étagère.Ensuite, il me tendit un miroir en me disant de me regarder. Je n'en croyais pas mes yeux. Je m'écriai : » oh, quelle magnifique tasse ! "

Alors le maitre expliqua : " Je voudrais que tu comprennes : oui, quand je te frappais et que je te modelais, je savais que cela te faisait mal. Je savais que le tour te donnait des vertiges. Mais si je ne m'étais pas occupe de toi, tu te serais desséchée, et tu serais restée a tout jamais une simple boule d'argile. Ta personnalité n'aurait pas pu s'épanouir, je savais que le premier four était brulant, mais si je ne t'y avais pas mise, tu te serais effritée. "

" Je savais que tu étais incommodée par le ponçage et la peinture, mais si je t'avais épargnée, ta vie serait restée sans couleurs. "

" Et le second four, oh ! Je savais bien qu'il te serait presque insupportable !  Mais vois-tu, si je ne t'y avais pas placée, tu n'aurais pas été capable de résister aux pressions de la vie. "