• Dimanche
    Cultes à 9:00 et 11:00
    Cultes des enfants à 9:00 et 11:00
    Mardi
    Réunion de prière à 19h30
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    Adresse : 12 rue des Beaux soleils, 95520 Osny
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    La Citadelle, votre église évangélique de Cergy Pontoise, vous souhaite la bienvenue !

 Culte du mardi 14 mai 2024

 

Le message sera retransmis en direct sur YouTube dimanche à partir de 09h30 et mardi à 20h00 (cliquez sur l'image ou ici).


Deux cultes en présentiel tous les dimanches  : 09h et 11h

Deux cultes pour les enfants sur les memes horaires

Réunion de prière et partage biblique tous les mardis : 19h30


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La Citadelle votre église évangélique de Cergy Pontoise 12 rue des beaux soleils 95520 Osny vous souhaite la bienvenue !

Boubacar Doumbia

La dictature de l'apparence

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En nous invitant à ouvrir la Parole en 1 Samuel 16 : 7, Boubacar veut nous interpeller sur le règne dictatorial de l’apparence et le problème manifeste qu’elle incarne pour nos vies. Ce passage lors duquel le prophète Samuel se rend chez Isaï pour oindre le futur roi d’Israël et se méprend en croyant savoir celui que Dieu a désigné, nous révèle la vérité suivante :

l’homme regarde à l’apparence mais l’Eternel regarde au cœur.

La considération de l’apparence est réellement un problème. Elle intervient d’ailleurs dès la déchéance de l’homme dans le jardin d’Eden, lorsqu’Eve « vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue » (Genèse 3 : 6). La convoitise suscitée par le regard la fait chuter.

Dieu veut que nous, qui sommes ses enfants, puissions voir et considérer comme lui-même voit et considère. Si nous prenons conscience de cette vérité, en cherchant à regarder à l’instar de Dieu, nous nous affranchirons de nous-mêmes, des pressions du monde et du regard des autres. Nous serons ainsi capables d’éviter de commettre les erreurs de ceux qui regardent à l’apparence.

La Bible regorge de faits qui rendent témoignage à cette vérité et qui démontrent la tromperie de l’apparence. Boubacar nous propose de passer en revue certains d’entre eux et d’en tirer des enseignements.

L’apparence qui nous effraie

A de nombreuses reprises, nous voyons que le peuple d’Israël est soumis à la dictature de l’apparence. Les israélites ont toujours regardé à ce que leurs yeux leur permettaient de voir. Au seuil du pays promis, ils se sont arrêtés, craignant les villes fortifiées et les géants qui habitaient Canaan (lire Nombres 13 et 14). Effrayés par ce qu’ils voyaient, ils murmurèrent contre Dieu. Le diktat de l’apparence les a ainsi conduits à errer quarante années dans le désert, les privant de la promesse de Dieu parce qu’ils avaient eu peur de ce qu’ils avaient vu. Ne réagissons-nous pas parfois comme eux ? Ne passons-nous pas à côté des plans de Dieu parce que la crainte saisit notre cœur ?

L’apparence qui nous décourage et nous dévalorise

Du temps des Juges, Dieu désigne Gédéon, un jeune homme sans histoire, pour délivrer Israël. Un ange apparaît et lui déclare ceci : « L’Eternel est avec toi, vaillant héros ! ». Pourtant, Gédéon va regarder aux circonstances sombres et difficiles de l’époque et va protester, ne se sentant pas à la hauteur de la tâche, lui qui appartient à la famille la plus pauvre de la plus petite tribu d’Israël (la demie tribu de Manassé), et qui est le petit de cette famille (lire Juges 6).

En regardant à son origine et à la conjoncture mauvaise, il adopte une attitude de découragement et se dévalorise. L’Eternel ne veut pas que nous nous laissions abattre par ces choses car Il est avec nous et déclare que nous sommes de vaillants héros !

L’apparence qui nous humilie

La vie de Jésus rend témoignage à cette vérité. Il est né dans une étable, un endroit où se mêlent des odeurs qui piquent le nez et les yeux. Il a grandi dans une famille modeste. On l’associa même aux gens de mauvaise vie, les samaritains (Jean 8 : 48).

Jésus savait que les hommes le considéraient comme un simple homme. Il a été humilié mais il savait d’où il venait et qui il était (Matthieu 3 : 17). Lorsqu’il demande ce que les gens disent de lui (Matthieu 16 : 13), il ne se soucie pas vraiment de ce que les gens colportent, mais il enseigne les disciples à ne pas tenir compte du jugement des autres car il se fonde sur l’apparence. Les disciples seront par la suite méprisés et considérés comme des illettrés ne sachant rien et ne pouvant rien, mais finalement les chefs religieux admettront qu’ils ne pouvaient rien contre les disciples car Dieu était avec eux.

L’apparence qui nous enorgueillit

Lorsque Jésus choisit ses disciples, il profite d’une situation favorable pour les enseigner. Simon, que son frère André avait entretenu au sujet de Jésus, accepte de prêter sa barque pour que Jésus prêche à la foule. Il n’avait ce jour là rien pêché. Jésus désirant les enseigner par la pratique, il demande à Simon de jeter ses filets. A ce moment là, Simon s’exécute (lire Luc 5 : 1-11).

Il aurait pu prétexter qu’il était à juste titre un pêcheur expérimenté et qu’il savait qu’il ne prendrait pas de poissons car l’heure n’était pas favorable aux prises. Or, Simon ne s’enfle pas d’orgueil en regardant à son savoir-faire, à l’heure de la journée et à la pêche littéralement infructueuse de la nuit (c’est-à-dire aux expériences passées). Sommes-nous comme lui ? N’avons-nous pas tendance au contraire à croire que nous savons mieux que Dieu ?

L’apparence qui nous fait douter

Lors de la fête à Jérusalem, des Grecs viennent pour interroger Jésus. Celui-ci répond : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (lire Jean 12 : 20-24)

Jésus veut nous faire comprendre qu’il est important d’investir dans le royaume de Dieu même si nos yeux nous disent que cela ne produit aucun résultat. Bien souvent, nous doutons de l’efficacité de la Parole de Dieu avant même de la proclamer aux perdus. Ne disons pas « Vont-ils recevoir ? ». Il est écrit que c’est Dieu qui fait croître. Contentons-nous de semer, de parler de Jésus autour de nous. Dieu travaille ensuite là où notre œil ne voit pas. Sans semence préalable, pas de moisson. Alors ensemençons sans douter à cause de nos yeux.

 

Finalement, la considération de l’apparence nous empêche d’entrer dans les plans que Dieu a prévus pour nous par avance. La considération de ce que nos yeux voient nous rend impuissants alors que Dieu nous a donné une puissance. En ayant à l’esprit cela, chacun peut procéder à son introspection et demander à Dieu de sonder son cœur. Rappelons-nous que tout ce que nous faisons, c’est devant Dieu et non les hommes. Tant pis pour leur considération, seule celle de Dieu importe.

La semaine prochaine, Boubacar nous parlera de la solution à ce problème pour que nous puissions regarder comme Dieu regarde.

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