Les affligés

Heureux les affligés

« Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. 2  Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit:… » Matthieu 5:1 et 2 :

2) « Heureux les affligés, car ils seront consolés ! » Matthieu 5 :4

Comment pouvons-nous être affligés et heureux en même temps ? Nous sommes face à un véritable antagonisme. Et pourtant !

Il essuiera toute larme de leurs yeux

Est-ce que la foi masque la tristesse dans laquelle les uns et les autres nous pourrions être jeté ? Est-ce que la foi fait automatiquement disparaître toute forme de tristesse ? Non il n’en est pas ainsi !

Sur le chemin de la vie, bien des vicissitudes peuvent nous attendre aux coins des rues. Les moments difficiles sont le propre de la vie terrestre. C’est seulement dans le ciel que nous n’aurons ni chagrin, ni tristesse.

« Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » Apocalypse 21:4

Déjà, face à cette vérité, la tristesse est atténuée.

Deux sortes de tristesse

Il y a la tristesse en rapport avec les évènements plus ou moins malheureux de la vie. Il y a aussi une autre tristesse que l’Ecriture appelle : « La tristesse selon Dieu ».

« …la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.  Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire.
2 Corinthiens 7:10 et 11.

Cette tristesse selon Dieu produit des effets bénéfiques sur notre vie. Bien que triste, aux yeux de Dieu nous Lui sommes agréables. Nous réjouissons pleinement Son cœur. Non pas que Dieu se plaise à nous voir triste, mais de ce que cette tristesse va produire de bons fruits en chacun de nous. 

La tristesse selon Dieu est une école.

La tristesse selon Dieu, dépasse de loin le regret et la culpabilité que quelqu’un peut éprouver dans telle ou telle situation. Le regret et la culpabilité ne changeront jamais une personne en profondeur. Quant à la tristesse selon Dieu, elle va produire une véritable transformation.

En fait on réalise qu’avec Dieu, rien n’est l’effet du hasard ou inutile. Toute l’Ecriture nous apprend que « … toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8:28.

En fait, dans tous les évènements de la vie, pour l’enfant de Dieu, il y a une leçon, un enseignement qui vont nous propulser encore plus loin, nous faire murir, grandir, progresser.

Dieu regarde au cœur.

Rappelez vous cette histoire dans la Bible. Deux hommes étaient dans le temple et priaient. L’un était Pharisien et l’autre Publicain. Les Pharisiens pratiquaient une religion très rigide et superficielle. Les Publicains collaboraient avec l’envahisseur romain et étaient très mal vue du peuple juif. 

Nous lisons dans l’Evangile de Luc : «  Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. » Luc 8 :11à 13.

Les particularités de leur prière étaient plus dans le fond que dans la forme.

Dieu regarde à notre cœur plus qu’à ce qui peut frapper les regards. Le Pharisien avait construit d’avance sa prière qui ne faisait que le mettre en valeur et dénigrer les autres. D’autant plus que nous savons que « tous ont péchés » (Romains 3 :23). qu’il n’y a pas « un juste » (Romains 3 :10). 

Quant au Publicain, il répand son cœur, se déverse dans la présence de Dieu sans rien cacher. Il se sent misérable, coupable et implore le pardon de Dieu et Son secours.

La conclusion de cette histoire nous la lisons dans l’Evangile de Luc : « Je vous le dis, celui-ci (le Publicain) descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre (Le Pharisien). Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. » Luc 18:14

C’est terrible de constater que le Pharisien était enfermé dans une totale illusion. Or, il n’en est pas de même du Publicain.

Nous sommes face à une véritable repentance. La repentance est plus forte que le regret ou la culpabilité. Le mot « repentance » vient du grec « metanoia » qui signifie : « changement de mentalité, d’intention ». Seule la repentance devant Dieu opère une transformation. Nous découvrons en parcourant la Parole de Dieu que lorsqu’elle est formulée dans la prière, elle touche Dieu en plein cœur. Elle incline Son oreille et Le rend particulièrement attentif. En fait, la repentance nous ouvre le ciel et la main de Dieu se déploie pour secourir, relever et changer les vies. 

Le Publicain, en élevant sa voix, en se frappant la poitrine, démontre clairement sa tristesse. Nous sommes en présence de la tristesse selon Dieu.

En fait, cette tristesse-là est réparatrice. Non seulement le poids écrasant du péché est ôté, mais elle opère une transformation durable. 

Il retournera dans sa maison justifié, délivré dans sa conscience et déclaré agréable à Dieu.

S’il t’arrive de pleurer, suite à l’action du Saint Esprit dans ta vie, réjouis toi car de tout cela il en sortira du bien et favorisera ta croissance. Tu seras également au bénéfice de la consolation Divine du Saint Esprit.