Le lion et le miel

Jean-Pierre DupontLe Pasteur Jean-Pierre Dupont nous invite à considérer les évènements de la vie de Samson aux chapitres 13 et 14 du livre des Juges. Cette vie peut difficielment être qualifiée d'exemplaire d'un point de vue moral : il épouse une Philistine, puis à la mort de celle-ci dans de terribles circonstances, fréquente une prostituée, puis se commet avec la fameuse Dalila). Pourtant Samson était  "nazir", consacré dès le ventre de sa mère à l’Eternel par le voeu de nazireat (Juges 13:5). Dieu néanmoins va accomplir son dessein de libération de son peuple au travers de cet homme et se servir de sa violence et de ses imperfections..

Je l'ai trouvé

Laurent Wauthier

Stéphane Wauthier, Pasteur de l'Assemblée de Dieu de Gap.

Cantique des cantiques chap. 1:1-4et  chap. 3:1-4.  Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! Car ton amour vaut mieux que le vin, Tes parfums ont une odeur suave ; Ton nom est un parfum qui se répand ; C’est pourquoi les jeunes filles t’aiment.   Entraîne-moi après toi ! Nous courrons ! Le roi m’introduit dans ses appartements… Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi ; Nous célébrerons ton amour plus que le vin. C’est avec raison que l’on t’aime.

La restauration de l'âme

Oh Sorrow

 

À la lecture du Psaume 42 on sent une douleur intérieure, une angoisse et une souffrance intérieure. Aujourd’hui nous sommes de plus en plus nombreux à être atteints par l’angoisse, la dépression et toutes sortes de souffrances intérieures. Notre seule solution est en Christ. Quand on parle de restauration on parle de remettre en état quelque chose d’abîmé, comme pour un meuble par exemple.

Franck Alexandre

Une maison de prière

Ma maison sera appelée une maison de prière (Esaie 56:7)

Lisons ce matin Jean 2 : 13-21.

Deux fois au cours de son ministère terrestre, Jésus-Christ, est entré dans le Temple de Jérusalem pour le nettoyer et le purifier. Quand nous resituons l’histoire dans son contexte, nous découvrons a lieu au moment de la fête de Pâque – Pessa’h -. La ville de Jérusalem était en pleine effervescence. Le parvis du Temple était investi par les changeurs, car tous les juifs – en particulier ceux de la diaspora – montaient à Jérusalem pour cette grande fête annuelle. Le parvis devenait alors un vaste bureau de change où on troquait devises, animaux etc..avec les magouilles, les tricheries et compromissions afférentes.

Bien sûr, il y avait les juifs pieux qui venaient acheter les animaux pour offrir en sacrifice à l’Éternel, mais également des commerçants de tous bords étaient là, uniquement, pour affaire. Cette fête n’était plus la Pâque de l’Éternel, mais la Pâque des juifs comme le précise le texte, car les affaires du monde avaient pris le pas sur les affaires de Dieu : le Temple lieu de prière, d’adoration, de louange, était devenu un centre commercial…une caverne de voleurs, une maison de trafic !
 

Scandalisé, indigné, Jésus renverse les tables des changeurs provoquant la réaction des chefs religieux –. Matthieu 21 : 12 à 15. – Christ désire que son Église, la maison de Dieu, ait la même vocation que le Temple c’est-à-dire qu’elle soit une maison de prière « pour toutes les nations » – précise Marc 11 : 17.

 1 - Dieu désire demeurer au milieu de son peuple

C’est dans l’Église que l’Éternel vient visiter son peuple et le bénir. Dans l’Ancien Testament, le mot « maison » était utilisé aussi pour l’habitation de toute la famille que pour la maison de Dieu : le Temple. Psaume 122 : 1 : David s’écrie « Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de l’Éternel ! » - comme nous devons l’être quand nous nous rendons à l’Église, la maison de Dieu ! – David poursuit Psaume 22 : 3 « Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël. » Avons-nous toujours conscience que nous sommes devant le Saint d’Israël - l’Éternel Tout-Puissant – et que nous ne pouvons pas nous conduire n’importe comment dans la maison de Dieu ? À propos de l’assemblée du peuple d’Israël, le prophète Sophonie 3 :17 s’écrie « L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d’allégresse. » N’oublions jamais que nous faisons la joie du Père, quand nous sommes rassemblés, car Il désire demeurer au milieu de nous.

Dans le Nouveau Testament, le mot maison s’applique à l’Église au sens de « famille » plutôt que « bâtiment ». L’Église est la famille de Dieu : le peuple de Dieu. Éphésiens 2 : 18-20 nous dit « «… car par lui (Christ) nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. »  Comprenons par là que nous ne sommes ni étrangers, ni de passage dans notre Église, mais que nous devons faire partie intégrante de notre assemblée. Nous sommes membres de la famille de Dieu, nous devons avoir une Église de référence, un pasteur qui nous connaît, des frères et sœurs que nous côtoyons… Paul nous exhorte « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns… Hébreux 10 : 25. Soyons des membres investis, attachés, engagés dans notre Eglise-Famille. Le Psaume 92 : 12-15 nous parle d’enracinement dans la maison de Dieu, de la jeunesse à la vieillesse, au fil des saisons de la vie… Jérémie 31 : 13 affirme que « jeunes et vieux se réjouiront ensemble ». Comprenons une fois pour toutes que l’Église parfaite n’est pas de ce monde et que nous ne devons pas surfer d’une assemblée à l’autre !

 2 – Dieu désire une église sainte

Éphésiens 2 : 21-22 « En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » Réalisons que, où que nous soyons, nous sommes un temple saint, une habitation de Dieu en esprit, qui s’élève vers le Seigneur…

Quand Christ s’écrie « Ne faites pas de la maison de mon père une maison de trafic », Il veut nous rappeler que l’Église, la famille de Dieu, est appelée hors du monde pour la sainteté. Nous ne pouvons nous comporter comme les gens du monde ! Relisons l’avertissement du Seigneur dans 2 Corinthiens 6 : 14 « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout–puissant. Ayant donc de telles promesses, bien–aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » Réalisons bien que le péché – qui est une transgression de la loi de Dieu - ne se règle pas par un moment d’émotion ou de louange mais par la repentance, le désir sincère de revenir dans le droit chemin et la décision de couper- radicalement - avec la désobéissance. C’est vrai que le péché se couche à notre porte, mais nous devons dominer sur lui car c’est notre pire ennemi. Dans la Bible, le croyant est appelé « saint » - kaddoch en Hébreux – qui signifie pur, mis à part, consacré : nous ne pouvons donc pas vivre comme le monde vit. Nous ne pouvons, certes pas, nous isoler du monde, car nous sommes la lumière du monde et nous sommes là pour annoncer la Bonne Nouvelle de Christ, mais nous devons l’influencer et l’amener à changer. La crainte de Dieu est le gage de notre sainteté. Paul l’enseignait déjà dans Timothée 3:15 « … mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. » Le Seigneur doit devenir l’autorité suprême de nos vies, le désir de sainteté et la lutte contre le péché, doivent être les priorités dans la maison de Dieu. N’oublions jamais que la tolérance à l’égard du péché est un frein pour l’Eglise.

 3 – Dieu désire un peuple qui prie

Rassemblés dans le même lieu, nos prières doivent monter vers l’Éternel comme un parfum de bonne odeur. Attention aux réunions de prières désertées… Ne confondons pas animations, programmes, avec prières. C’est par la prière que nous pouvons repousser les assauts du diable. La prière est la base de la croissance de l’Église, son oxygène, l’arme du réveil et la clé du Royaume de Dieu. Devenons un peuple qui prie, observons les pays où les peuples sont persécutés, la prière est leur bouclier…

 4 – Dieu désire un peuple qui recherche le Saint-Esprit

Relisons Actes 1 : 14 où il est précisé que les disciples persévéraient d’un commun accord dans la prière… Actes 2 : 1- 4 où nous constatons également qu’ils étaient tous ensemble, dans le même lieu, et qu’ils furent tous remplis, individuellement, du Saint-Esprit. Comprenons que le Seigneur désire manifester sa gloire au milieu d’un peuple qui le cherche et que nous avons besoin de la puissance de son Esprit.

Dans 1 Corinthiens 12 : 31, Paul nous conseille d’aspirer aux dons les meilleurs.

Nous devons donc le désirer sincèrement et poursuivre ce but, car la Bible nous dit que nous serons baptisés du Saint-Esprit et de feu. Hébreux 12:29 nous dit qu’ « Il est aussi un feu dévorant ». Immergés dans cette puissance de Dieu répandue sur nous, Dieu règnera par son Esprit dans nos cœurs et nous vivrons les manifestations des dons spirituels annoncés. Ne pensons pas remplacer le Saint-Esprit par nos programmes, nos talents, nos capacités, nos compétences et le parler en langues ou le don de prophétie ne sont pas les seuls critères du baptême de feu…aspirons à plus ! Dieu désire demeurer au milieu de nous pour nous sanctifier, nous purifier et nous plonger dans la puissance de son Esprit afin que nous disions, comme David « Car le zèle pour la maison de Dieu nous dévore ». Psaume 69 :10.

 

Notes de Maguy Agay.

Le temps et les circonstances

Boubacar Doumbia

 

« J’ai encore vu sous le soleil que la course n’appartient pas aux rapides, ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents, ni la faveur à ceux qui savent, car tous sont à la merci des temps et des circonstances. » Ecclésiaste : 9 : 11. C’est le passage  du Livre du Sage que nous prendrons ce matin pour notre exhortation.

 L’Eternel, dans sa magnificence, a révélé à ses enfants son plan rédempteur afin, qu’en Lui, ils  puissent vivre et le servir avec joie, en tous temps et en toutes circonstances sans jamais perdre espoir. Pour ceux qui ne connaissent pas Dieu, la Bible confirme que leur succès, leur victoire, leur richesse, leur gloire dépendent uniquement des temps et des circonstances.

L’Ecclésiaste a observé les hommes et la nature humaine et a constaté, qu’un jour,  un homme peut être élevé, riche, célèbre et le lendemain conspué, sans le sou et abandonné de tous ! Pour un homme sans espérance, sans Dieu, tout dépend des temps et des circonstances.  L’homme de foi, celui qui est entré dans l’alliance éternelle de Dieu, sait que sa vie ici-bas, son succès, sa victoire et son secours viennent du Tout-Puissant. Uniquement de ce Père d’amour qui ne change pas. Mais Dieu désire que nous réalisions que ce n’est pas parce que nous sommes ses enfants que les temps et les circonstances nous seront toujours favorables. Malgré tout, notre amour, notre fidélité et notre zèle pour Lui doivent rester les mêmes.