Boubacar Doumbia

Le salaire du moissonneur

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Nous avons déjà commencé nos méditations sur la moisson, et nous avons été dernièrement encouragés à prier pour des ouvriers, en vue de la récolte de la moisson. Nous allons aujourd’hui voir ensemble une autre réalité concernant la récolte de la moisson.

Dans Jean 4:35-36, Jésus était avec ses disciples et il regardait autour de lui les champs. A ce moment-là, il prononça ces paroles : « Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. ».
 
Nous comprenons au travers de ces versets que 1) le temps de la moisson c’est maintenant et 2) celui qui travaille pour la moisson ne travaillera jamais en vain.
 
En ce dimanche matin, Boubacar nous propose de réfléchir à ces paroles en partant de l’histoire de Ruth afin d’illustrer cette vérité spirituelle. Les versets qui sont lus en particulier sont les suivants : Ruth 1:1-7 et 22 puis 2:1-12 et 14-19, et 3:7-9 et 16-17, et 4:13-17.
 

Celui qui moissonne recevra toujours un salaire

La vie de Ruth est une belle illustration de ce que Jésus a expliqué à ses disciples: il y aura beaucoup de fruits sur terre et dans le ciel pour celui qui travaille pour la moisson. Nous n'avons pas besoin d'être un « spécialiste » ou un ouvrier aguerri pour travailler dans la moisson. En effet, Ruth était partie simplement pour « glaner » dans les champs, c’est-à-dire ramasser ce qui était laissé de côté. La récompense ne dépend pas de ce que l’on a récolté et elle n'est pas forcément proportionnelle à ce que l'on a accompli.
 
Ruth était déterminée à travailler pour récolter la moisson. En se levant ainsi, Ruth va changer sa destinée car elle était de la postérité d’un peuple exclu et interdit de vivre en Israël, les Moabites, mais parce qu’elle s'est levée pour la moisson elle va devenir l'épouse du puissant Boaz et ainsi intégrer la postérité de la royauté, celle de Jésus. 
 
La moisson change la destinée du moissonneur.  Ruth était une veuve, sans enfant, et la moisson va faire d'elle une femme, mère heureuse, célébrée par les femmes de Juda. Au travers delle, on a glorifié Dieu. 
 

De la multiplication dans la moisson

Ruth glana dans un champ dont elle ne connaissait pas le propriétaire, mais elle trouva faveur auprès de lui. Nous voyons cela lorsque Ruth récolta le premier jour un epha d’orge et par la suite Boaz lui donna six mesures d’epha d’orge. Cela nous parle d’un fait particulier : la multiplication dans la moisson. Nous ne pouvons pas quantifier les conséquences de cette moisson. Il peut être suffisant de gagner une seule âme. Ne nous méprisons pas les faibles commencements car nous ne connaissons pas le témoignage de celui qui a été touché par le Seigneur.

Dieu prépare les circonstances 

 
Comme nous l’a indiqué Boubacar précédemment, une malédiction pesait sur le moabite qui devait être exclu à perpétuité (Deutéronome 23:3). Cette malédiction sera renversée par le destin de cette femme, dont les débuts dans la vie étaient terribles car son peuple est le fruit d'un inceste (Genèse 19.29-38).
 
Quand nous nous levons par la puissance, Dieu prépare toutes les circonstances nous permettant de travailler pour sa moisson. N’ayons pas peur de parler aux gens de Dieu car nous ne savons pas ce qui peut en découler. Si nous reprenons l’exemple de Ruth, cette jeune femme a travaillé de tout son cœur dans ce champ. Elle n'était pas venue pour y trouver un mari, mais pour subvenir aux besoins de sa belle-mère.
 
Si nous voulons avoir part à la royauté, alors levons-nous pour sa moisson. Ne regardons plus à aucun raisonnement qui veut nous maintenir assis alors que c'est le temps de la moisson. Comme Ruth, levons-nous pour la moisson et nous obtiendrons un salaire.