Une étude récente classait la France comme le pays européen dont les habitants sont les plus insatisfaits de leur travail, malgré des conditions souvent bien meilleures. En cherchant à comprendre ce paradoxe, les analystes

ont fait ressortir que les français voient, plus que les autres, dans le travail, un moyen épanouissement personnel. Plus hautes sont les attentes, plus la déception est grande. On peut étendre ce mécanisme de déception à beaucoup d'autres sujets : son époux, sa femme, la famille, la politique, l'église, le pasteur... Et nous sommes là, gémissants : pourquoi moi ? où était Dieu ? Quittons ce monde imaginaire à la Walt Disney et apprenons à gérer nos attentes et nos déceptions avec la Parole de Dieu.

"Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée. Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché." (Hébreux 12:1-4 LSG)

Ce texte nous donne 3 clés pour surmonter nos déceptions.

Écouter pour obéir

"[...] rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement...". Pour obéir, il faut entendre les consignes. Nous sommes parfois déçus de ne pas voir nos prières satisfaites : c'est parce que nous oublions de nous mettre à l'écoute du Seigneur. Trop souvent nos prières sont à sens unique et nous passons notre temps à dire à Dieu ce qu'il doit faire. Alors le résultat est médiocre. Or voici ce que Dieu dit au prophète "Invoque-moi, et je te répondrai ; Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas." (Jérémie 33:3 LSG). Ayons des moments de silence devant Dieu, dans l'attente de sa parole, comme le jeune Samuel qui disait : " Parle, car ton serviteur écoute." (1 Samuel 3:10 LSG). Plusieurs fois, le Seigneur a averti David Mastriforti, dans des situations dramatiques qui ont permis de sauver des vies et de libérer des âmes.
Pour être à l'écoute de Dieu, il faut faire taire ses a priori, ses préjugés, ses filtres culturels.

Persévérer

"[...] courons avec persévérance..." On ne peut pas rester assis dans le passé, il faut avancer, même si cela comporte un certain nombre de risques. "Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont précipités dans le malheur." (Proverbes 24:16 LSG). Dans cette course, nous sommes les relayeurs des témoins qui nous ont précédé. "Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection." (Hébreux 11:39-40 LSG) Courrons donc pour que leur course n'aie pas été vaine. Nous ne devons pas craindre de tomber à terre, mais de rester à terre disait Mark Twain.

Garder les yeux fixés sur Jésus, avec confiance

" [...] ayant les regards sur Jésus..." Quand nous confinons notre vie spirituelle à suivre un certain nombre de règles, notre vie spirituelle devient une coquille vide, nous vivons dans la religiosité. Jésus reprochait aux pharisiens leur foi déssechée :"Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses." (Matthieu 23:23 LSG).

Sortons des rituels, y compris du rituel "évangélique", car ce qui compte, ce n'est pas la performance, mais notre relation avec Jésus "Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ;" (Jean 1:16 LSG)